top of page

Modèle M.I.R.E 

Le Modèle Intrapersonnel de Résilience de l'Être (M.I.R.E.) est un nouveau modèle intégrateur et dirigé vers le vécu intrapersonnel des personnes faisant face aux difficultés.

 

Beaucoup de personnes ont déjà classifié les ressources personnelles essentielles pour savoir bien rebondir dans de telles situations. La résilience ne peut être que la somme des caractéristiques qui la composent et relève plutôt d’un processus.

Néanmoins à travers toutes les caractéristiques, les contextes, le mode processuel et les résultats attendus, ressortent trois éléments importants. L’atteinte à ces « piliers de résilience » amènera les personnes à adopter un comportement contre-productif à leur résilience. Ces piliers sont de l’ordre de la relation à soi, aux autres et à ses compétences. Il s’agit ici de se sentir reconnu dans ces trois relations. Elles fondent la base d’un modèle intrapersonnel où se rattachent les caractéristiques et cognitions nécessaires à un processus de résilience menant à la croissance post traumatique. Il est d’ailleurs fascinant de voir que le syndrome de stress post traumatique est à l’opposé de ce que représente la résilience. Comprendre l’atteinte des piliers intrapersonnels de résilience permet d’entrevoir une clinique plus adaptée aux réels besoins du client.

Référence croissance post-traumatique :

Tedeschi, R. G., & Moore, B. A. (2016). The posttraumatic growth workbook. Oakland: New Harbinger Publications.

Tedeschi, R. G., Shakespeare-Finch, J., Taku, K., & Calhoun, L. G. (2018). Posttraumatic growth. Theroy, research, and applications. New York: Routledge

Ce modèle a des utilisations possibles en recherche et en pratique. En recherche pour mieux cibler encore les nécessités pratiques de la résilience, et ce n'est pas peu dire. En effet, malgré toutes ces années de recherche, on peine à comprendre l'aspect mouvant du phénomène et les vécus intérieurs qu'il suscite.

En pratique, un tel modèle aide les praticiens de la résilience assistée. Les caractéristiques fondamentales de résilience sont multiples et mieux cerner par quoi commencer s'avère très utile pour éviter de noyer les personnes dans un trop plein d'information finalement non exploitable pour elles. Chacun est unique en résilience et on ne peut y appliquer de recette toute faites.

 

Ce modèle ainsi que ses dérivés, cube de résilience et chartes des profils, ont été présentés au 4e congrès mondial de résilience en juin 2018. Il a également donné naissance au questionnaire R.I.R.E. que l'on peut remplir directement à partir de ce site web.

Tous ces éléments sont la propriété de la Clinique Resileste et de leur auteure, Corinne Zacharyas. Toute reproduction, utilisation ou citation doit en avoir été approuvée par l'auteure.

Références sur lesquelles est basé le modèle M.I.R.E. (liste non exhaustive)

Brillon, P. (2013). Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique. Montréal: Éditions Québec-Livres.

Calhoun, L. G., & Tedeschi, R. G. (2013). Posttraumatic growth in clinical practice. New York: Routledge.

Glantz, M. D., & Johnson, J. L. (1999). Resilience and development. Positive life adaptations. New York: Kluwer Academic/Plenum Publishers.

Kumpfer, K. L. (1999). Factors and processes contributing to resilience : The resiilene framework. Dans M. D. Glantz, & J. L. johnson, Resilience and development, positive life adaptations (pp. 179-224). New York: Kluwer academic/plenum publishers.

Masten, A. S., & O'Dougherty Wright, M. (2010). Resilience over the lifespan : Developmental perspectives on resistance, recovery and transformation. Dans J. W. Reich, A. J. Zautra, & J. Stuart Hall, Handbook of adult resilience (pp. 213-237). New York: Gilford.

Pourtois, J.-P., Humbeeck, B., & Desmet, H. (2012). Les ressources de la résilience. Paris: Presse Universitaires de France.

Ryan, R. M., & Deci, E. L. (2000a). Intrinsic and extrinsic motivations : Classic definitions and new directions. Contemporary Educational Psychology, 25, 54-67.

Rutter, M. (2002). La résilience en face de l'adversité. Facteurs de protection et résistance aux désordres psychiatriques. Études sur la mort, 2, 123-146.

Tedeschi, R. G., & Moore, B. A. (2016). The posttraumatic growth workbook. Oakland: New Harbinger Publications.

Tedeschi, R. G., Shakespeare-Finch, J., Taku, K., & Calhoun, L. G. (2018). Posttraumatic growth. Theroy, research, and applications. New York: Routledge.

Zacharyas, C., & Brunet, L. (2011). La résilience des enseignants : deux types distincts où motivation et bien-être diffèrent. Dans P. Desrumaux, A.-M. Vonthron, & S. Pohl, Qualité de vie, risques et santé au travail (pp. 69-79). Paris: L'Harmattan.

Zacharyas, C., & Brunet, L. (2012). Résilience et bien-être au travail chez les enseignants via des motivations différentes. Revue québécoise de psychologie, 33(3), pp. 167-186.

Zacharyas, C., & Brunet, L. (2014). En pratique tous les résilients ne sont pas égaux : analyse de profil. Dans M. Anaut, & B. Cyrulnik, Résilience, de la recherche à la pratique (pp. 151-173). Paris: Odile Jacob.

Zacharyas, C., & Brunet, L. (2016, juillet 10-13). Affiliation chez les résilients : un rôle déterminant dans la détresse. 19e congrès de l'Association Internationale de Psychologie du Travail de Langue Française. Bruxelles.

Zautra, A. J., Stuart Hall, J., & Murray, K. E. (2010). Resilience : a new definition of health for people and communities. Dans J. W. Reich, A. J. Zautra, & J. Stuart Hall, Handbook of adult resilience (pp. 3-29). New York: Gilford.

En savoir plus sur la résilience telle qu'envisagée ici, toutes les références

6 couleur
tableau animaux
Modèle M.I.R.E, Modèle de résilience pratique
bottom of page